Parmi les grandes étapes de la tapisserie, on retrouve :

• Le dégarnissage : le tapissier découvre puis dégarnit entièrement le siège pour ne garder que la carcasse.
• La remise en état de la carcasse : selon l’état du siège, le tapissier doit souvent procéder à des collages pour renforcer la carcasse. À ce niveau, un ébéniste peut intervenir pour retravailler la carcasse qui peut être abîmée, dans le cadre d’une rénovation d’un meuble ancien par exemple.
• Le sanglage : mise en place des sangles et des ressorts, cousus aux sangles.
• La mise en place de la garniture : aujourd’hui on utilise essentiellement de la mousse de polyester ou de polyuréthane.
• La couverture : C’est l’étape la plus sympa pour le tapissier parce qu’il voit (enfin !) l’achèvement de son travail se concrétiser. Il centre le motif du tissu ou l’aligne, puis le fixe à l’aide de semences ou agrafes recouvertes par un galon, un passepoil ou directement par des clous décoratifs. Un passepoil est un tissu décoratif que l’on retrouve assez souvent en tapisserie d’ameublement pour tapisser un fauteuil ou une chaise.
• La mise en place du Jaconas : le tapissier recouvre le dessous du siège d’un Jaconas, un tissu en général noir qui vient masquer le sanglage peu esthétique du fond et permet d’éviter à la poussière de circuler.
• La finition : on arrive à la fin, on peut utiliser des clous ou poser une lézarde, ou encore un double passepoil.

Quels sont les outils de base du tapissier ?

L’outil essentiel en tapisserie est le ramponneau, ou marteau du tapissier ! Il doit être suffisamment équilibré pour le rendre maniable. D’un côté la tête circulaire en cuivre permet d’enfoncer les clous décoratifs et de l’autre la tête est soit circulaire aimantée soit en pied de biche pour retirer les clous.

En plus du ramponneau, le tapissier utilise d’autres outils très spécifiques à la profession : tenaille du tapissier, couteau à mastic, râpes à bois etc…